Texte par
Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française.
Chevalier dans l’Ordre des Arts & des Lettres.
Belle satisfaction de présenter les œuvres raffinées de Jeanine Fitou-Valens sculpteur et artiste de talent, d’une extrême subtilité et de rare modestie.
Jeanine Fitou-Valens fût dans sa vie professionnelle antiquaire, donc familiarisée avec la beauté, la rareté et les Arts sous leurs plus grandes diversités.
Pour le plaisir elle se décide de suivre les cours et conférences à l’Ecole du Louvre sur l’histoire de la sculpture. Cette décision fût en fait une révélation, l’élément déclencheur pour se lancer dans la pratique de l’art.
Ainsi Jeanine Fitou-Valens alla se former et pratiquer dans les ateliers des Beaux Arts de la ville de Paris. Apprentissage conventionnel sur modèles vivants. Désormais passionnée pour la sculpture elle ira se perfectionner dans divers ateliers privés et indépendants. Naturellement douée rapidement elle put voler de ses propres ailes et personnaliser ses créations.
Cependant il est bien connu que tout n’est que successions d’influences et pour en arriver à se révéler dans son œuvre il est bon de trouver des jalons.
Pour Jeanine Fitou-Valens son regard porta déjà vers les grands sculpteurs de la Renaissance italienne, bien évidement nous songeons à Michel Ange, Donatello, Ligier Richier. Plus proche de nous il y a aussi les incontournables Rodin, Maillol, Bourdelle et aussi les sculpteurs de l’Art Déco, Landowski, Zadkine, Sarrabezolle, dont d’ailleurs nous trouvons ici quelques réminiscences au travers de cette belle tête de lionne en bronze.
Sans doute sera-t-il aussi utile de vous dire que comme tous les authentiques sculpteurs, Jeanine Fitou-Valens se livre au dessin, vous allez me dire académique et bien non, notre amie évolue dans l’abstraction, aspect sur lequel je l’espère nous reviendrons ultérieurement.
Ainsi qu’initialement je vous l’ai dit, Jeanine Fitou Valens est d’une extrême délicatesse et vibrante sensibilité, vous comprendrez donc bien l’intérêt qu’elle porte à l’élément humain dont ses sculptures sont le reflet. Nous côtoyons la danse univers du raffinement, de grâce, d’élégance corporelle. L’homme, enfin l’humain est omniprésent, une manière peut-être de le rendre meilleur, de croire encore en lui. La femme bien entendu est là porteuse de vie, celle aussi qui dispense l’éducation, la protection et l’amour. Thème récurant la danse, expression de la beauté et de la liberté du corps.
Petite anecdote les animaux sont aussi bien représentés et le beau petit chien en bronze, dog français il me semble, ne devrait théoriquement ne pas être là. Au cours une séance de pose en atelier, le modèle masculin avait son petit chien dormant à ses pieds. En fait Jeanine Fitou Valens élève dissipée fût plus intéressée par le chien que par son maitre le résultat est là sous vos yeux. Convenez qu’il est plutôt sympathique n’est-ce pas.
Pour l’aspect technique Jeanine Fitou Valens aime travailler la terre, le gré chamotté aussi qui ont pour elle une nécessité tactile. Les œuvres une fois cuites servent à élaborer les moules qui donneront naissance aux bronzes ou résines.
Jeanine Fitou Valens est une artiste discrète, réservée, sensible qui travaille dans son atelier un peu comme un orfèvre, où elle prend le temps de tenter d’effleurer la perfection, la pureté de la ligne
Afin de mesurer mes propos je vous convie de prendre le temps d’admirer Eve, magnifique petite sculpture qui libère la plus belle finesse et pureté du visage, que d’émotions fait-elle pénétrer en nous. J’aimerai aussi vous parler de cet admirable couple porté par l’extase de l’amour et du petit Pierrot lunaire dépositaire de tous les drames humains.
Pour conclure j’offrirai ce court texte à Jeanine.
« Lorsque je contemple
Les lignes harmonieuses
De tes femmes imaginaires,
Danseuses, sirène ou Eve
Ce sont toutes les mouvances
De l’originelle beauté
Qui s’infiltrent dans mon âme en secret. »
Texte par Laetitïa Cantot
Photographe d’Art
Quand une sculpture, un tableau ou toutes autres formes de représentation jaillit, on peut se demander si la Beauté, qui réside dans l’invisible, ne naît pas comme une seconde fois lorsqu’il est rendu dans son état le plus pur, au monde du visible. L’homme semble avoir cette faculté saisissante de percevoir et de pouvoir approcher de près ou de loin ce que l’on nomme Beauté – ce sentiment du Beau évanescent mais permanent, et de le retranscrire, à la lumière de son esprit et de son coeur, par le biais de cette sensibilité qui lui est si propre.
John Keats, grand auteur anglais, avait un jour écrit : « Beauty is truth, truth beauty – that is all Ye know on earth and all Ye need to know », « Beauté est vérité et vérité beauté. Voilà tout ce que l’on sait sur terre et ce qu’il faut savoir ».
C’est ainsi que les mains, au service des yeux et du coeur, se meuvent presque d’elles-mêmes, dans un geste délicat mais vigoureux, avec le but si modeste et pourtant si grand de ce qu’il estime essentiel et qu’il cherche à inscrire comme étant l’unique note à retenir et dont la foi et la sincérité du coeur reste inébranlable.Se découvrant, se révélant, cet éloge à la vie respire dans l’éclat de la liberté que le créateur respecte tant et dont il tire sa force et son énergie.
C’est ce dont il est question dans le travail que nous propose Jeanine Fitou-Valens, dont le talent de sculpteur se centre sur cet éloge de la Beauté qu’elle conçoit naturellement et dont l’épuration n’est pas seulement de la simplicité mais davantage une vision concrète de la pureté, dénuée des attraits du superficiel, reprenant ainsi la force originelle que la nature possède en elle.
C’est une véritable harmonie qui se crée entre le tracé vif et les expressions intenses et profondes des visages. Il arrive que cette énergie prenne un aspect symbolique avec le casque par exemple, tel un appel à la liberté dans l’indépendance – sans jamais cependant entraver la délicatesse des lignes de ses femmes qui le portent. Plus souvent, cette harmonie est retranscrite dans la vivacité même des lignes et des courbes qui façonnent les corps. Le corps devient alors matière première, ayant un langage, qui se suffit à lui-même, révélant avec un total dévouement le meilleur de l’Homme dans ses actes et ses pensées.
Ainsi l’Homme est immortalisé, dans ses plus belles actions comme dans ses plus communes actions, car la Beauté bien que sacrée est aussi humaine et accessible.
Sans doute est-ce là la prouesse du sculpteur Jeanine Fitou-Valens, celle de pouvoir entretenir ce dialogue permanent entre le Sublime et le commun, de donner corps et permanence à l’invisible, et de toujours rechercher l’authenticité dans les relations qu’elle entretient avec la modernité.
Texte du communiqué de presse
Jeanine Fitou-VALENS, sculpteur, est née en 1951
Consulté sa page d’affiliation à la Maison des Artistes.
Salons
- « Le Chêne d’Antin » au Château de Villiers à Draveil -2014
- Les Hivernales de Montreuil, L’Art Vivant » à Montreuil -2013
- « Le Chêne d’Antin » au Château de Villiers à Draveil -2013
- Art et CAPITAL, Grand Palais à Paris -2010
- 118e Salon des Indépendants, Espace Champerret à Paris
- Salon de la Vallée à Bures sur Yvette
- 38e Salon de Printemps à Antony
- Salon d’Art de la Collégiale de Chartres
- CESAF Salon d’Automne – 2007
- Salon de l’Adac à Chatillon – 2007
- Salon des Artistes du Hurepoix
Expositions
- Exposition personnelle à la Galerie MONOD -2011
- Abbaye de Ferrières en Gatinais (Loiret) Octobre 2010
- Paris-Sud : Arts et Lettres de Bel’Fontaine
- Exposition à » La Ferme à Viry Chatillon «
- St-Germain-les-Corbeil
- Ballancourt
- Morangis
- Exposition personnelle à Yerres
- Exposition personnelle à l’Espace Léonard de Vinci à Lisses
- Espace Jules Verne, Brétigny-sur-Orge
Récompenses
- 1er Prix de Sculpture du Salon d’Art Contemporain d’Ile de France 2010
- Prix de Sculpture de Grigny – 2009
- Artistes du Salon d’Hurepoix : Médaille du Salon en Sculpture
- Brétigny sur Orge – Premier Prix de Sculpture
- Rambouillet – Médaille du Salon en Sculpture
- Carrefour des Arts à Linas – Prix de la Ville -2007
- Villeneuve le Roi : Médaille du Cesaf
- Prix du Sénat à la Francilienne des Arts
- Prix de Sculpture au Château de Morsang sur Orge
- Prix de la Ville de Ste Geneviève des Bois
Invité d’honneur
- Invitée d’Honneur au 23ème Salon du Chêne d’Antin -2015
- Invitée d’Honneur au Salon de Savigny-sur-Orge – 2010
- Invitée d’Honneur au Salon d’Automne de Montlhéry – 2008
Formation académique 1994 – 1997
Les Ateliers Beaux-Arts Glacière de la Ville de Paris:
- Sculpture en modelé d’après modèle vivant avec comme Professeurs :
- Antoine Zuber de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts ;
- Claude Abeille (Sculpteur Académicien) ;
- Jacques Rieu (Sculpteur).